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Auteur  -  Chroniqueur de romans contemporains  -  Correcteur

Bienvenue sur le blog du chrocoteur

Photo jpmQui n’a pas rêvé d’apparaître en tête de gondole dans les librairies ou en première page des ventes sur les grands sites marchands ? Que l’auteur désintéressé, après avoir galéré pour trouver un éditeur acceptant de le publier, me jette la  première pierre !

Le problème, lorsqu’on est un auteur inconnu, c’est de se faire connaître. Une lapalissade, me direz-vous... Mais il faut admettre que sur les 5000 romans publiés chaque année, il n’y a pas de raisons qu’on s’intéresse au vôtre plutôt qu’à un autre. À moins qu’il ne s’agisse de l’œuvre du siècle, repérée par un influenceur notoire ! Mais si ce n’est pas le cas, vous allez devoir vous engager dans une longue démarche promotionnelle, si vous voulez avoir une chance de franchir le cap de la diffusion aux membres de votre famille et à vos amis, si nombreux soient-ils.

Pour être mis en avant, un ouvrage doit disposer de plusieurs qualités. La première, incontournable, concerne la rédaction qui doit être parfaite. Un texte comportant des fautes d’orthographe, de grammaire, des incohérences ou un style défaillant sera irrémédiablement rejeté. Une présentation soignée (couverture, mise en page, 4e de couverture) a elle aussi de l’importance.

Cependant, les ventes d’un livre, même très bien rédigé, ne seront propulsées que si l’attention des futurs lecteurs est attirée par des critiques flatteuses. Le rôle du chroniqueur prend ici tout son sens et c’est la raison qui m’a conduit à construire ce blog.

Mes chroniques ne portent que sur des romans contemporains, étranges mais réalistes, qui m’ont plu. Vous comprendrez, en découvrant mes écrits, qu’il s’agit de mon genre littéraire de prédilection. Et si vous écrivez vous aussi des ouvrages de ce genre et souhaitez que j’en rédige la chronique, je vous invite à me les envoyez à l’aide du formulaire de contact. Nous conviendrons ensemble des conditions de notre partenariat.  



 

  • L'inconnue des archives - Emmanuelle Derossi

    Couvert l inconnue des archives

    Dès le premier chapitre, Roman semble épris de l’inconnue dont la statuette habite les lieux dans lesquels il aime à se promener, se ressourcer, à la recherche d’un passé plus vivant que le présent pétaradant, électronique et insipide. À travers sa plume, l’auteure l’emmène, avec son ami François-Xavier, en voyage à la fin du XIVe siècle qui a construit la notoriété et chanté la poésie de la Bourgogne.

    On rencontre Philippa à la veille de son départ de Paris. On l’accompagne dans son destin d’enlumineuse où elle nous présente avec sa candeur les trésors de Dijon dans son écrin de vignes. On découvre sa vie d’artiste au service de la famille du grand mécène que fut Philippe le Hardi.

    La force d’Emmanuelle Derossi réside dans la finesse des descriptions, telles des sculptures anciennes, tant des palais et des paysages que des caractères des personnages. L’utilisation judicieuse de vocabulaire du Moyen Âge, de dialogues en missives, nous projette dans le passé au point que l’on ne sait plus, tellement le récit nous transporte, quelle est la part de légende cachée derrière cette belle page d’Histoire.

    Une passerelle entre le présent et le passé florissant de Bourgogne.

    Résumé

    Qui est la jeune fille du portrait ? Une enquête riche en rebondissements pour un généalogiste qui cherche à tisser son histoire et va remonter le temps jusqu’aux ducs de Bourgogne. Un voyage en terres bourguignonnes.

    Portrait d’une jeune fille inconnue – Dijon – XIVe siècle : Qui est-elle ? Qui a sculpté son portrait ? Roman, généalogiste professionnel et son complice, directeur de collection du Musée des Beaux-Arts, partent en quête de son identité. Ils tissent peu à peu l’histoire de Philippa lors d’une enquête riche en rebondissements.

    Enlumineresse, la jeune fille s’installe au palais ducal en 1395. Fréquentant l’atelier du grand sculpteur Claus Sluter, elle noue des liens privilégiés avec l’un des artistes, Côme. Elle côtoie également le comte Jean, futur duc Jean sans peur. Cette double rencontre scellera sa destinée.

    En toile de fond, la ville contemporaine fait écho à la cité médiévale. La petite histoire se mêle à la grande lors d’événements décisifs : un séjour à Germolles, résidence favorite de l’épouse de Philippe le Hardi, la naissance de Philippe le bon ou encore la bataille de Nicopolis.

    Confrontés à des choix déterminants qui changeront leur destin et celui de leurs descendants, Philippa et Roman nous entraînent à leur suite avec pour indice principal une mystérieuse chouette.

  • Qui suis-je ?

    Mes chroniques ne portent que sur des romans contemporains, étranges mais réalistes, qui m’ont plu. Vous comprendrez, en découvrant mes écrits, qu’il s’agit de mon genre littéraire de prédilection. Et si vous écrivez vous aussi des ouvrages de ce genre et souhaitez que j’en rédige la chronique, je vous invite à me les envoyez à l’aide du formulaire de contact. Nous conviendrons ensemble des conditions de notre partenariat.  

  • La maîtresse chinoise - Moli Wang

    Couvert la maitresse chinoiseDans un pays où la croissance présente de véritables opportunités pour les investisseurs et les créateurs d’entreprises, les laissés pour compte sont nombreux et doivent se battre pour émerger de la misère.
    — Moi, je veux la France ! déclare Daji avec une convoitise non dissimulée.
    Déracinée de sa région natale où la carrière de son père, monsieur Riz, a subitement pris fin, elle n’a que le bac en poche lorsqu’elle s’expatrie à Wuhan, métropole grouillante de population, où l’avenir ne réserve rien de plus qu’un travail précaire et des conditions de vie insalubres.
    Son amie Dodo n’a pas beaucoup de mal à la convaincre de partir à la pêche au millionnaire. C’est sans doute le meilleur moyen de gagner suffisamment d’argent pour poursuivre ses études. Elle s’y voit déjà : en France !
    Le roman de Moli Wang est poignant de vérité. La maîtresse chinoise qu’elle nous présente n’en demeure pas moins sympathique et pleine de vie.
    Un très beau roman, témoin de notre temps.

    Résumé :

    Daji, dix-neuf ans, a quitté sa petite ville du centre de la Chine et travaille désormais comme serveuse dans un célèbre restaurant de Wuhan. Elle rêve d’une vie meilleure, mais comment s’en sortir sans diplôme et sans argent ? Sa meilleure amie lui propose un jour de contacter la Bao : officiellement une spécialiste en « conseils émotionnels », en réalité une entremetteuse des temps modernes. Très vite, Daji rencontre un homme riche et se voit tenir le rôle de concubine.
    La Maîtresse chinoise décrit de l’intérieur et sans concession une Chine pétillante, insolente et captivante, comme il nous est très peu donné de la voir.

  • Gemma

    GemmaCouverture 290 gemmaCapture 2Critique camabo 1Critique jamie 1Critique joannet 1Critique jpm il est midiCritique jym40 1Critique papydiouf 1

  • Nécrophonie - Thierry Dufrenne

    Couvert necrophonie

    Alors là, il y va vraiment fort !

    À manipuler l’humour noir comme le chirurgien son scalpel, le boxeur son poing, la mort sa faulx, on en viendrait presque à croire que Thierry Dufrenne est un Serial Thriller.

    Sanguinolence et putréfaction. Torture  ̶  Mais subir la torture n’est-il pas vivre ? Restes nauséabonds.

    Un insoutenable suspense où ceux qui détiennent des éléments probants ne peuvent les dévoiler au risque d’être soupçonnés de complicité. Et dites-vous bien que vous pourriez vous retrouver dans la même position, sans n’avoir rien vu venir !

    Dans les milieux hospitalier et policier que l’auteur, en connaisseur averti, dépeint sans complaisance, les acteurs et les témoins vivent les drames sans habiller leurs états d’âme de faux-semblants. Leurs propos sont tranchants, leur fatigue et leur angoisse palpables.

    L’intrigue est complexe et cependant très réaliste, même si Thierry Dufrenne, ne se contentant pas du dialogue percutant qu’il entretient avec les vivants, semble prendre un malin plaisir à faire parler les cadavres.

    Lisez-le ! Vous allez passer un sale moment !

    Résumé :

    Quel est le lien entre le cadavre d’une infirmière jeté au bas de l’escalier menant au service des Urgences, des membres humains tranchés et des corps décapités, entassés dans un ancien laboratoire désaffecté ? Les lieutenants Silaine et Legarde sont en charge de l’enquête.

    De la morgue du CHU de Semier au guichet d’accueil des patients, ils vont inverser les rouages de la mécanique hospitalière. Ils remonteront la piste d’un assassin dont ils ne comprennent pas le mobile.

    « Nous ne pouvons pas prendre la place d’un mort. Est-ce cela qui a poussé de grands inventeurs comme Edison à vouloir communiquer avec eux ? Les funérailles sont créatrices. Nous ne masquons pas les morts pour nous soustraire à leur pourrissement, mais pour nous reconstruire et en édifier une nouvelle image. Les fraîches paroles d’un défunt pourraient être la matière première de cette charpente. La nécrophonie sera l’antidote aux affres du deuil. »

    Thierry Dufrenne travaille dans la Santé depuis trente-sept ans. Passionné de médecine légale, l’univers hospitalier lui a déjà inspiré cinq romans. Il brosse ici une enquête policière dans un CHU. Avec un œil espiègle et des décors peu communs, sous le regard inquisiteur des caméras de surveillance.

  • Le ravin des anges - Nicole Provence

    Couvert le ravin des anges

    Le Ravin des anges est-il un roman policier ? Un thriller ? Je crois que c’est avant tout une histoire de familles...

    Une famille d’enquêteurs professionnels, à laquelle appartient presque naturellement Rachel, l’adorable femme de l’adjudant Bernard Di Nazzo que l’adjointe Cécile Borry seconde avec brio.

    Il est bien rare que des collègues de travail montrent un tel esprit d’équipe.

    Face à l’adversité d’une famille de malfrats qui trafiquent, violent, tuent, Cécile et Gladys, auteure célèbre qui ne s’est jamais remise du deuil de son enfant, s’unissent pour sauver la jeune Jasmine, qu’elles considèrent un peu comme leur petite sœur, menacée de mariage sur ordre patriarcal.

    Et puis, en filigrane, l’auteure nous présente aussi cette grande famille de ceux qui n’ont rien ou pas grand chose, et qui se battent pour que le monde change.

    Dans ce beau roman dramatique aux personnages attachants, Nicole Provence se montre très adroite dans sa façon de rappeler les éléments de l’enquête. Et puis, on ne peut rester indifférent à sa manière de nous dépeindre avec réalisme le contraste entre la banlieue pauvre des immeubles de Roussillon et les rues ensoleillées bordées des mosquées et des palais d’Istambul.

    Au-delà du suspense de l’intrigue, le Ravin des Anges est un voyage palpitant.

    Résumé :

    À quelques semaines d’intervalle, on découvre deux cadavres de lycéennes dans le ravin d’une déchetterie. L’adjudant Di Nazzo mène l’enquête.

    Trois femmes affrontent leur destinée dans ce roman : la fragile Gladys, une romancière blessée par la vie ; Cécile, l’adjointe obstinée de Di Nazzo, que rien ne fait reculer, et Yasmina, une jeune Turque prisonnière des conventions familiales dont elle veut s’affranchir. Une solide amitié leur permettra de vaincre les dangers qui surgiront sur leur chemin.

    Suspense et rebondissements entraînent le lecteur depuis Roussillon, gros bourg de France, jusqu’à Istanbul, la fourmillante et trépidante ville de Turquie. On plonge dans la noirceur des crimes pour rejaillir dans la splendeur des mosquées colorées stambouliotes.

    Un roman empreint d’une certaine dureté et de violence mais non dénué d’humour et d’une grande sensibilité.

    Nicole Provence naît en 1948 à Châtellerault dans la Vienne et elle vit aujourd’hui dans la région lyonnaise. Férue de lectures et d’écritures en tous genres, elle participe à un concours en 1998 et a le plaisir de voir une première nouvelle du genre polar retenue par France Loisirs. Le pied est mis à l’étrier. Depuis, elle se consacre entièrement à l’écriture de romans polars-terroir et de romans jeunesses. Plusieurs sont parus dans la Collection Passerelle, Angkor les génies décapités et Le Miroir aux revenants.

    Avec Le ravin des anges, elle renoue avec le polar dont les enquêteurs sont les héros de ses précédents romans policiers.

  • Frédéric, Instants de grâce - Dominique Faure

    Couvert frederic instant de grace

    En découvrant ces Instants de grâce, je ne peux m’empêcher de penser à Verlaine évoquant son rêve familier   ̶  ce rêve étrange et pénétrant  ̶   sensuel et poétique.

    D’une main dentelière, Dominique Faure écrit, danse, dessine, compose, chante l’amour. Avec tendresse et sensualité, il évoque la passion qui unit François et Frédéric, deux artistes dont l’âme est gravée de souvenirs douloureux. Car si le roman est nourri de rêve et du bonheur présent, il porte aussi la violence des cauchemars surgissant de leur enfance déchirée.

    Tout au long de son livre, l’auteur nous invite au voyage, de soirées intimes en jours d’absence désolée, de chagrin profond en joie intense, de sereine volupté en peur intestinale, d’incontournable violence en suave douceur. Ses héros sont beaux et nobles. Comment pourrait-on ne pas les aimer ?

    Résumé :

    Est-ce le hasard qui a décidé que se rencontrent Frédéric le musicien et François l’auteur ? Ils passent à tour de rôle à la radio en direct, non sans une appréhension qui fait naître en eux une empathie réciproque. Ce rapprochement sera suivi d’un tête-à-tête au restaurant. Frédéric irradie un charme tout de réserve et de discrète féminité qui suscite en François une attirance immédiate.

    Les liens très forts qu’ils tissent côte à côte seront ponctués d’élans et de retenues. Pourquoi ? Quel traumatisme lié à l’adolescence de Frédéric le perturbe aussi douloureusement ? Qu’est-il arrivé à François dans sa petite enfance dont les souvenirs lui reviennent en filigrane ?

    Chaviré entre les instants de grâce et les moments de désespoir destructeur de Frédéric, François note dans un carnet ce qui désormais conduit le fil de ses jours. Leur relation empreinte d’une sensualité fine très présente touche notre sensibilité et invite à l’émotion. L’écriture délicate, subtile, nous fait vivre de l’intérieur leurs ressentis, ce qui confère à ce récit toute sa singularité.

    Extrait :

    Nous parlons à deux voix. Nous jouons à quatre mains. Harmonie des sons, mêlés aux voix qui disent, aux mots qui expriment. Les notes qui ondoient sous tes doigts, sur ces touches que nous partageons, sont le reflet de nos instants de grâce. Nous disons ensemble aussi, par cœur, le regard loin devant, l’avenir...