Bienvenue sur le blog du chrocoteur

Photo jpmQui n’a pas rêvé d’apparaître en tête de gondole dans les librairies ou en première page des ventes sur les grands sites marchands ? Que l’auteur désintéressé, après avoir galéré pour trouver un éditeur acceptant de le publier, me jette la  première pierre !

Le problème, lorsqu’on est un auteur inconnu, c’est de se faire connaître. Une lapalissade, me direz-vous... Mais il faut admettre que sur les 5000 romans publiés chaque année, il n’y a pas de raisons qu’on s’intéresse au vôtre plutôt qu’à un autre. À moins qu’il ne s’agisse de l’œuvre du siècle, repérée par un influenceur notoire ! Mais si ce n’est pas le cas, vous allez devoir vous engager dans une longue démarche promotionnelle, si vous voulez avoir une chance de franchir le cap de la diffusion aux membres de votre famille et à vos amis, si nombreux soient-ils.

Pour être mis en avant, un ouvrage doit disposer de plusieurs qualités. La première, incontournable, concerne la rédaction qui doit être parfaite. Un texte comportant des fautes d’orthographe, de grammaire, des incohérences ou un style défaillant sera irrémédiablement rejeté. Une présentation soignée (couverture, mise en page, 4e de couverture) a elle aussi de l’importance.

Cependant, les ventes d’un livre, même très bien rédigé, ne seront propulsées que si l’attention des futurs lecteurs est attirée par des critiques flatteuses. Le rôle du chroniqueur prend ici tout son sens et c’est la raison qui m’a conduit à construire ce blog.

Mes chroniques ne portent que sur des romans contemporains, étranges mais réalistes, qui m’ont plu. Vous comprendrez, en découvrant mes écrits, qu’il s’agit de mon genre littéraire de prédilection. Et si vous écrivez vous aussi des ouvrages de ce genre et souhaitez que j’en rédige la chronique, je vous invite à me les envoyez à l’aide du formulaire de contact. Nous conviendrons ensemble des conditions de notre partenariat.  



 

  • L'an 2222 - Alain Thibodeau

    Couv l an 2222

    Alain Thibodeau ne serait-il pas un descendant direct de Barjavel ? J’avoue me le demander en lisant son superbe roman L’an 2222.

    Car c’est un roman de science-fiction au sens réel du terme. On imagine allègrement la vie au XXIIIe siècle, telle qu’elle y est décrite par l’auteur. Les progrès scientifiques et techniques sont plausibles, autant que l’évolution de la société.

    Ne peut-on admettre que l’organisation soit devenue matriarcale, face à l’impuissance des hommes à gérer correctement le monde, au niveau économique comme au niveau politique ?

    Il paraît logique également que soient pris en compte les choix d’identité des individus. Les mœurs ont évolué : les adolescents peuvent aujourd’hui choisir leur sexe afin d’acquérir le genre correspondant à leur nature profonde. C’est le cas de Jude qui va suivre un traitement complet pour devenir une nouvelle personne, à la physiologie et au fonctionnement parfaitement féminin.

    Certaines éminentes spécialistes veulent aller plus loin, bien sûr. Mais jusqu’où peut-on laisser s’exprimer la recherche médicale ? A-t-on le droit de franchir tous les obstacles, sous prétexte qu’ils semblent s’opposer à l’exercice de la liberté individuelle ?

    Déontologiquement, la société n’est pas prête à tout accepter, notamment en ce qui concerne la procréation.  Le débat est ouvert.

    Résumé :

    Jude Bellerose vient de recevoir une première injection de bloqueur de puberté en vue de devenir une femme quand l’hôpital lui fait une offre qui changera bien plus que son genre. L’histoire de Jude, puis de Judith, se déroule dans un monde préoccupé par la menace d’une migration forcée en Antarctique à cause du réchauffement de la planète ; un monde aussi où les femmes ont pris une place prépondérante sur les hommes. Mais il y a une exception : le redoutable Clermont Demers continue de sévir; et Judith se demandera bientôt si ce caïd surpuissant ne s’est pas mêlé de son destin bien au-delà des apparences. C’est une histoire intrigante qui conduit tout droit le lecteur ou la lectrice à un dénouement qui lui fera voir des étoiles.

  • Sauver ou périr - Séverine Vialon

    Couv sauver ou perir

    Le Capitaine Chantal Thébault, est la patronne de la gendarmerie.

    Quand on vous dit « C’est la patronne ! », pas question de remettre en cause son autorité. Vous êtes priés de frapper avant d’entrer dans son bureau.

    Nico, son bras droit, Didier, un autre de ses lieutenants et Pierre, l’informaticien auquel on a greffé son portable n’ont pas été habitués à ça avec leur ancien chef, mais il va bien falloir qu’ils s’y fassent.

    Les méthodes de Chantal étonnent. Alternant coups de gueule et humour, elle est dynamique, pour ne pas dire fougueuse, mais n’en demeure pas moins humaine. Ses décisions sont le plus souvent le fruit de larges discussions tenues dans la grande salle, avec tous les membres de son équipe, même les stagiaires !

    Alors, quand survient un crime, puis d’autres dont la ressemblance au premier laissent à penser qu’il s’agit de meurtres d’un tueur en série, c’est toute la gendarmerie qui se sent concernée et s’investit dans l’enquête. La traque s’organise. Il n’est pas question de laisser l’assassin faire d’autres victimes. Tout le monde doit être sur le pont. Chantal la première, quitte à laisser son mari instituteur passer seul de longues soirées à l’attendre, au risque de scènes de ménage...

    Résumé :

    Retrouvez le capitaine Thébault dans une nouvelle enquête.
    Chantal Thébault, capitaine à la gendarmerie de Châteaudun, est appelée sur une scène de crime. Le lieu de la découverte du corps ne fait aucun doute quant au coupable présumé. Une affaire pliée d’avance. Elle va vite déchanter quand un nouveau corps est retrouvé à des kilomètres de là.
    Alors que l’incendie couve dans son couple, un foyer de suspects se déclare, obligeant Chantal à mener ses deux combats de front.
    Dans cette enquête à double tranchant, Chantal parviendra-t-elle à se sortir la tête de l’eau ?
    Des suspects qui la font tourner en bourrique, une vie de couple pas toujours facile... De multiples rebondissements à vous rendre fous !

  • Par effraction - V. Margy

    Couv par effraction

    C’est derrière la lettre V que se cache l’auteure de cette très belle autobiographie.

    Comme Violence ? V comme Vérité ? Comme Vincent ? Ce n’est pas humain de nous cacher votre réelle identité quand nous voudrions tant vous connaître. À défaut de savoir votre prénom, me permettrez-vous de vous appeler Margy ?

    Tout est beau dans ce livre. L’amour complice et unique qui la lie à son frère (elle est la seule à pouvoir communiquer vraiment avec lui). L’amour qu’elle porte à son père, malgré le gouffre qu’il a laissé dans son cœur. L’amour blessé qui l’attache à sa mère quand cette dernière ne parvient pas à s’extraire de son présent maudit. L’amour inconditionnel qu’elle éprouve, petite souris, pour sa mamie toujours présente. L’amour-passion qu’elle partage avec Angélique et qui lui redonne enfin goût à la vie.

    Belle aussi est la souffrance, si honnêtement exprimée, même si la mettre en mot a dû être douloureux, insupportable parfois. C’est avec des phrases sobres, justes, percutantes que Margy nous dépeint son quotidien déchiré, comme par petites touches de couleurs, dignes de Van Gogh et pleines de compassion pour son oreille sacrifiée, anagramme de scarifiée...

    Pourquoi vous dirais-je que j’ai aimé ce livre ?  Il m’a bouleversé tant il est vrai. Comme un poème de Verlaine ou l’Arrache-cœur de Boris Vian.

    Résumé : 

    Allers et retours d’un monde à l’autre, sans que l’eau la plus trouble ne vienne souiller la plus limpide. De commodes tiroirs dans mon cerveau : un, pour les souvenirs heureux de mon enfance ; un, pour ce père dont je ne suis plus digne ; un, pour ma maman d’avant ; un, pour ma fragile maman d’aujourd’hui ; un, pour ma courageuse mamie ; un, pour mon petit frère adoré, tous trois, martyrisés par un monstre ! Tiroirs refermés. Dans notre entrée, sur le dessus de la console : clef de voiture, bulletin de paye, badge de pointage, montre, factures et mots doux d’Angélique. Je suis terriblement malheureuse et pourtant il me faut prioriser, penser à ma vie, à mon couple, à mon nouveau travail. Une vie sans dépression, sans alcool, sans médicaments, sans automutilation, mais aussi sans parachute.

    J’ouvre la portière, un large sourire se dessine sur le visage de ma grand-mère. Griffon tout en remuant la queue, promène fièrement Mamie. Ils sont fous de joie, moi aussi !

    Depuis presque toujours, le fauteuil roulant est un objet familier de notre quotidien. Il est avant tout Henri. Ce n’est pas un jouet. S’y asseoir est une forme de mépris envers toutes les personnes atteintes de handicap. Grâce à l’insistance de mamie, ce jour-là est gravé, il symbolise notre amour, notre complicité. Quelques années de haine révolues pour mieux nous comprendre et nous aimer !

    un trait au pinceau qui appuie sur les différentes couleurs de l'affect, de la douleur.

  • A mon grand regret - Pascale Savin

    Couv a mon grand regret

    Chaque humain est un acteur au théâtre de l’Histoire

    L’Histoire n’est pas composée que de grands événements survenus à des personnages illustres. Dans notre mémoire, il y a l’empreinte de gens que nous n’avons pas connus mais que nos parents nous ont racontés. Nous avons vu briller dans leurs yeux la présence vivante de souvenirs partagés et ils nous ont émus.

    C’est exactement la sensation que j’ai éprouvée en lisant le beau témoignage que nous livre Pascale Savin. Par une recherche approfondie, elle a redonné la vie au docteur Marc Grunberg, un homme qui n’était plus qu’un nom sur un monument au mort. Non pas de la façon habituelle qui impose le respect d’un deuil collectif, mais en donnant l’impression que ce médecin était un de ses aïeux.

    La gentillesse, le charisme, l’honnêteté et les qualités professionnelles de ce médecin de campagne auraient sans doute, en d’autres temps, permis à cet homme bon de finir ses jours paisiblement au milieu des gens qu’il aimait, dans le village où il avait choisi de vivre. C’était sans compter sur l’Histoire qui allait s’abattre sur son sort : le corps médical soudain fermé aux étrangers, alors qu’il aurait dû être protégé par une convention internationale ; l’évolution de la législation française sur les naturalisations ; l’acharnement d’une coalition barbare sur la population juive.

    À mon grand regret, dirai-je à mon tour, nous perdons la trace des hommes et des femmes de tous les jours que nous avons côtoyés, nous les oublions. Merci à Pascale Savin de nous rappeler qu’aucune vie n’est ordinaire. Son travail n’est pas la simple biographie d’une historienne, c’est celui d’une femme passionnée de relations humaines.

    Résumé :

    Au pied du monument aux morts de Morteaux-Couliboeuf (Calvados) une plaque de onze noms rend hommage à ceux disparus entre 1939 et 1945. Parmi eux, deux déportés dont Marc Grunberg. C’est aujourd’hui la seule trace de cet homme qui a été le médecin du village durant quatre ans (1938-1942) et rien pour indiquer la particularité de son parcours. Marc Grunberg est juif roumain. Il naît sur les bords de la mer Noire en 1906, fait ses études à Strasbourg puis s’installe en Normandie. En 1942, il est arrêté comme otage à la suite du sabotage d’un train allemand. C’est dans un des rares convois de répression qu’il part pour Auschwitz dont il ne revient pas. Marc Grunberg a toujours aimé la France. Il a appris notre langue, il a choisi d’y vivre et il a espéré obtenir la nationalité française. Vaine illusion. Son parcours est celui d’un juif étranger qui malgré tous ses efforts pour s’intégrer se heurte sans cesse à une fin de non-recevoir. Ce livre reconstitue et éclaire son histoire. Marc Grunberg a désormais un visage. Mais il est maintenant plus qu’un nom sur un monument aux morts.
    Pascale Savin est professeur d’histoire. En 2011, un projet pédagogique l’amène à découvrir le nom de Marc Grunberg. A partir de cet instant, elle se lance dans une enquête personnelle sur cet homme qui lui permet aujourd’hui de présenter cette biographie

  • De toutes les solitudes - Joël Mansa

     

    Couv de toutes les solitudes

    J’aime le mot recueil qui nous invite au regard intérieur sur [nos propres mystères]. Dans son recueil de poésie De toutes les solitudes,   Joël Mansa nous offre à découvrir (c’est-à-dire mettre à nu) ce qui habite le plus profond de notre être et demeure indicible. [L’impartagée], comme il l’appelle.

    Au verso du monde, tout est dans le non-dit. [Les mots disent si peu, / Ils sont parfois bavards / Mais ils disent si peu.] C’est au ventre que siège le manque du désir inassouvi. Le chagrin fouille les entrailles. C’est un mal réel, physiologique.

    [La poésie n’a pas de nom, / Elle n’a que des couleurs.

    Jusqu’à l’affolement, / Elle creuse des sillons / Qui marquent nos empreintes.]

    La poésie est impalpable. Nul ne peut en percer le sens, hors celui qui l’écrit. La poésie est inatteignable par les mots. Elle n’est que sensations profondes, habillées de douleur, de désir, de colère, de haine. Même si [Par un heureux hasard / Un poème peut relier / Un lecteur curieux / À la main qui l’écrit.]

    Le poète n’est pas. Il va et vient à cheval sur le temps, de l’ombre à la lumière où il couche ses pleurs. Car il cherche toujours ce qu’il a toujours su et que lui ont appris ses aînés. La patience : savoir attendre l’illumination. Alors que la création n’est que [Palimpseste], comme un tableau sépia qu’un artiste rentoile. Le poète [(Il) n’a d’autres chemins / Que ceux de la mémoire].

    Qu’importe ! Joël Mansa vient nous rappeler les chansons d’antan, aimées, au refrain oublié. Et [Sa voix, Souffle inaudible, / Dans ses feuilles froissées], nous berce au rythme hexamétrique des souvenirs qu’il puise dans ses entrailles.

    Être, seulement être, ne pas faire semblant. Ne dire que la vérité. [On voudrait être nu, Ne parler que du cœur], hélas, la société nous apprend à mentir. On se grime de mensonges et de faux-semblants, et demeurons [intranquilles].

    À travers ses poèmes, l’auteur nous fait comprendre qu’il faut aller jusqu’au bout pour dire l’indicible : [Il pousse son ouvrage / Dans ses retranchements, / Là où ne pas aller / Est sagesse commune].

    Résumé :

    Le poète est de toutes les solitudes. Ce qu’il écrit n’est pas seulement le récit d’une expérience unique, mais celle de toutes et tous.

    Ce recueil, en cinq parties unies comme les doigts d’une main, est l’histoire d’une quête multiple. Celle d’une enfance brisée par la folie des adultes, des mots pour dire cet indicible qu’un seul, inventé pour la circonstance, exprime au féminin : l’impartagée. Celle de la poésie elle-même, de sa beauté, de sa raison d’être, celle d’une révolte contre tous les mensonges qui nous enferment, celle de la place du poète entre les morts et les vivants, comme celle, enfin, du désir qui nous traverse, de l’envie de vivre et d’aimer qui est, finalement, la seule réponse que nous ayons pour éclairer la vie. Un poème, cela n’est rien. Quelques mots sur une page blanche, mais, si vous vous penchez un peu pour mieux les observer, toute une vie peut s’y voir comme dans un miroir. Et derrière le visage qui s’y reflète, la part d’un même ciel pour tous se dessine.

    Parlez à l’inconnue qui s’assoit près de vous.

    Elle vous est familière, son enfance est la même.

    Poète et auteur de théâtre, Joël Mansa vit à Bordeaux. Il a écrit Les leçons de l’ombre et Le manteau d’Élisée. Il a publié un carnet d’écriture chez Gallimard, De lune à l’autre, et prépare pour les Éditions Hatier une anthologie de la poésie française. Un roman, Entre les morts et les vivants, sera son prochain livre.

  • Damnation, mode d'emploi

    Couv damnation mode d emploi

    Le sujet n’est pas banal.

    Maître Alexandra Linberg est follement amoureuse de son collègue Jean-Mathieu Ripolle.

    Quand Jean-Jacques Pelletier nous dit « follement amoureuse », c’est folle au point d’organiser le meurtre de sa femme. Mais en faisant appel à des professionnels du crime, elle ne pensait pas que cette affaire prendrait de telles proportions.

    Elle ignorait qu’un cartel de policiers, aussi fins limiers les uns que les autres, parmi lesquels Jul’, Tom the cat, Monange   ̶   des flics prêts à tout pour faire exploser la vérité !  ̶   s’impliquent jusqu'à tomber de fatigue, ne reculant devant aucune difficulté.

    Ah oui ! J’allais oublier de vous le préciser : Jul’, c’est une femme ; quant à Monange, ça ne peut pas s’écrire en deux mots, même en rêve !

    Une enquête complexe, gore à souhait et tout en rebondissements, jusqu’à la dernière page.

    Résumé :

    Une avocate célèbre et sulfureuse jette son dévolu sur un homme séduisant mais… indéfectiblement marié ! Elle décide de faire éliminer l’épouse gênante par un « sicaire » originaire de Palerme. Ce dernier, influencé dans sa jeunesse par les catacombes de cette ville, a un rapport à la Mort vraiment très spécial ! Puis, quelques jours après, une série de meurtres par décapitation sont commis en région parisienne.
    Le commandant Roland Monange, doté de capacités psy particulières (il est ce que les neurobiologistes appellent un « rêveur lucide »), enquête avec une équipe de la Brigade criminelle. Très vite, une question surgit : s’agit-il d’attentats terroristes ? Ou bien les méthodes employées ne sont-elles qu’un leurre destiné à brouiller les pistes ?
    Ce thriller très documenté fait référence à plusieurs événements réels. Il nous conduit au cœur d’un sordide trafic d’antiquités et de cadavres humains, source de profits alimentant les appétits de ce nouveau domaine criminel qu’est le « gangsterrorisme ». Amour et mort, sexe et sang, en sont les ingrédients principaux.

  • La chamane africaine - Bineka Danielle Lissouba

    Couv la chamane africaine

    Vous connaissez le Kassandja ? C’est un pays d’Afrique équatoriale. On ne le trouve pas sur la carte. Mais il est si palpable, si réel sous la plume de Bineka Danièle Lissouba, qu’il semble  qu’une simple demande de visa suffirait pour s’y rendre.

    De magnifiques personnes dans ce très beau roman ! Certes, il y a aussi des êtres exécrables. Mais, de belles âmes, surtout.

    Le Kassandja est le seul pays du monde disposant de phoskantium dans son sous-sol. Si on vous dit que ce minerai a des propriétés extraordinaires, supérieures à celles des matériaux les plus nobles utilisés aujourd’hui, vous imaginez combien il peut être convoité. Les conflits sont donc inévitables. Aux intérêts nationaux, visant le développement du pays ou, au contraire, l’enrichissement sectaire des gouvernants, s’ajoute l’appétit des plus grandes entreprises internationales qui voient, dans l’exploitation du minerai, l’occasion de mainmise sur les échanges mondiaux. Alors tous les moyens sont bons : espionnage, viols, meurtres, dictature militaire. Un comportement animal !

    James ne comprend pas grand-chose à tout ça. D’ailleurs, ça ne l’intéresse pas vraiment. Du moment qu’il a à boire et une fille dans son lit... Par contre, s’il suit Laura, il pourra rembourser ses dettes. Il la suit.

     

    Résumé :

    James Boots n’a rien d’un James Bond, à part peut-être le physique. Pseudo détective américano-canadien qui s’est perdu quelque part au fin fond des maquis africains, endetté jusqu’au cou, cet ancien mercenaire alcoolique se contente d’une vie légère jusqu’au jour où Laura Scott, une mannequin kassandjaise cynique, fait irruption dans son bureau miteux pour lui demander d’aller récupérer cinquante millions de schillings kass’, disparus dans la nature sous la forme d’une pierre lumineuse.
    James va alors se retrouver propulsé dans une course insensée pour le phoskantium, ce minerai énergétique aux potentialités faramineuses, découvert dans le sous-sol du Kassandja.
    Jusqu’où cette aventure le mènera-t-il ?

  • Jeanne de Belleville, le cœur flibustier - Isabelle Pellé

    Couv jeanne de belleville

    Jeanne de Belleville est mariée depuis plus de cinq ans à Geoffroy de Châteaubriand qui lui a été choisi, comme de coutume à l’époque. Jusqu’à présent, elle a vécu en châtelaine sérieuse, obéissante et soumise à son époux auquel elle a déjà donné deux enfants. Mais à son dix-huitième printemps, son sang bout comme la sève sucrée des pommes de Vendée.

    La plume d’Isabelle Pellé est si caressante que l’on se demande si ce n’est pas elle qui éveille les sens de la jeune femme follement éprise d’Olivier de Clisson, au point d’entretenir une relation fougueuse, brûlante qui finit par donner naissance à un enfant adultérin. Cette situation est inimaginable au Moyen Âge tant elle est périlleuse pour des amants risquant d’être pris en faute. Ils sont obligés de se séparer.

    Tous deux veufs à trente ans, ils se marient enfin et ont quatre nouveaux enfants qui les accompagnent pendant leurs douze ans de vie commune.

    En 1343, Olivier de Clisson, accusé de traîtrise envers le royaume de France, est décapité sans procès. Aujourd’hui encore, les historiens demeurent partagés sur l’existence d’une réelle trahison. Cependant, au-delà de la raison, n’est-ce pas l’amour qui brandit le sabre de Jeanne de Belleville lorsqu’elle arme des navires pour écumer les mers en hurlant vengeance ?

    Résumé :

    Alors qu’elle n’a que douze ans, Jeanne de Belleville est mariée de force à Geoffroy VII, baron de Châteaubriant, un homme plus âgé qu’elle. La vie de la jeune châtelaine semble toute tracée. Quelques années plus tard à Nantes, elle rencontre Olivier IV de Clisson, seigneur du Grand Ouest. C’est le coup de foudre. Leur liaison commence alors que Jeanne est mariée. Sa vie bascule. C’est le début d’une émancipation sociale et charnelle. Au-delà des diktats de l’époque, la noble Dame va vivre sa passion. Pour se reconstruire, Jeanne irait-t-elle jusqu’ à tout détruire ?

    Le destin d’une femme au XIVe siècle dans l’Ouest de la France.

    À fort ancrage régional, cette biographie romancée s’inscrit dans la grande Histoire de France, avec comme fil rouge, la passion malgré le dogme de la religion.

    Remontez le temps aux prémices de la guerre de Cent ans. Loin des clichés sur l’époque médiévale. Découvrez le destin hors norme d’une femme du XIVe siècle. En suivant les aventures de l’héroïne de sa naissance à l’âge adulte, prenez avec elle le chemin de Montaigu, Châteaubriant, Nantes et Clisson. Faufilez-vous dans les couloirs sombres des forteresses et embarquez sur les mers déchaînées !