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Auteur  -  Chroniqueur de romans contemporains  -  Correcteur

Bienvenue sur le blog du chrocoteur

Photo jpmQui n’a pas rêvé d’apparaître en tête de gondole dans les librairies ou en première page des ventes sur les grands sites marchands ? Que l’auteur désintéressé, après avoir galéré pour trouver un éditeur acceptant de le publier, me jette la  première pierre !

Le problème, lorsqu’on est un auteur inconnu, c’est de se faire connaître. Une lapalissade, me direz-vous... Mais il faut admettre que sur les 5000 romans publiés chaque année, il n’y a pas de raisons qu’on s’intéresse au vôtre plutôt qu’à un autre. À moins qu’il ne s’agisse de l’œuvre du siècle, repérée par un influenceur notoire ! Mais si ce n’est pas le cas, vous allez devoir vous engager dans une longue démarche promotionnelle, si vous voulez avoir une chance de franchir le cap de la diffusion aux membres de votre famille et à vos amis, si nombreux soient-ils.

Pour être mis en avant, un ouvrage doit disposer de plusieurs qualités. La première, incontournable, concerne la rédaction qui doit être parfaite. Un texte comportant des fautes d’orthographe, de grammaire, des incohérences ou un style défaillant sera irrémédiablement rejeté. Une présentation soignée (couverture, mise en page, 4e de couverture) a elle aussi de l’importance.

Cependant, les ventes d’un livre, même très bien rédigé, ne seront propulsées que si l’attention des futurs lecteurs est attirée par des critiques flatteuses. Le rôle du chroniqueur prend ici tout son sens et c’est la raison qui m’a conduit à construire ce blog.

Mes chroniques ne portent que sur des romans contemporains, étranges mais réalistes, qui m’ont plu. Vous comprendrez, en découvrant mes écrits, qu’il s’agit de mon genre littéraire de prédilection. Et si vous écrivez vous aussi des ouvrages de ce genre et souhaitez que j’en rédige la chronique, je vous invite à me les envoyez à l’aide du formulaire de contact. Nous conviendrons ensemble des conditions de notre partenariat.  



 

  • La beauté, sitôt menacée - Joël Mansa

    Couv la beaute sitot menacee

    Témoin de la souffrance d’un pays détruit, déchiqueté corps et âme, dans l’indifférence cruelle de la douleur enfantée, Joël Mansa dédie ce recueil de poèmes à Vladimir Poutine.

    Car, comme il le proclame : « Les poètes écrivent avec leur sang… », « …Ils portent les images du monde où ils sont nés. »

    Combien de mots, de larmes faudra-t-il verser pour que l’herbe repousse dans le désert crevé d’un pays ravagé ? « Écris et pleure… dit encore l’auteur. Tes larmes lavent la terre ». Lui sait que les chrysanthèmes fleurissent dans les jardins d’Hiroshima.

    Le poète est seul au monde avec ses blessures qui ne guériront pas. Et pourtant… « Un fleuve qui déborde / C’est la nature qui gronde / Et c’est la vie qui cherche à reprendre ses droits ». Alors, de poème en poème, les mots ciselés de Joël Mansa sont copeaux fleurant la résine qui volettent, feuilles d’automne, et se posent en corolles magiques sur nos tourments morbides. Le vent pousse sa plainte dans nos chants de coton.

    Merci à toi, poète, de m’apprendre la mort et me donner la vie.

  • Pense à ceux qui n'ont pas d'âme sœur - Leonor Baumann

    Couv pense a ceux qui n ont pas d ame soeur

    Dans sa pièce [Pense à ceux qui n’ont pas d’âme sœur], Leonor Baumann conduit le procès d’une société machiste qui considère que la violence conjugale n’existe pas.

    Sous prétexte d’amour, sous couvert d’un lien fort, aurait-on des privilèges ou des prérogatives admissibles ? Peut-on forcer quelqu’un à plus qu’il ne le désire ? Non. Jamais. Chaque être humain est seul maître de son corps et nul n’a le droit de violer son intégrité.

    Roxanne, tout habitée d’angoisse, s’oppose aux coupables qui hurlent leur innocence au nom du consentement tacite, de l’invitation, de la provocation…

    Les personnages de la pièce sont poignants et les indications scéniques donnent envie de monter sur scène pour convaincre les uns, soutenir le combat des autres, protéger les victimes.

    Une pièce que j’aimerais vraiment voir.

     

  • De tous mes voyages - Nathalie Villalba

    Couv de tous mes voyages

    Voici un superbe recueil de poèmes, pour certains déjà primés, ciselés à la plume du peintre.

    Amateurs de poésie, je vous le recommande.

    Au soleil pâlissant, dans ses reflets diamants, sous la lune blafarde ou sa lumière bleue, l’auteure nous emmène en voyage aux confins de son âme.

    Elle sait peindre, dans les îles lointaines, les aquarelles instantanées qui illuminent notre rêverie de leurs couleurs suaves et acidulées.

    Elle ouvre sa fenêtre au jardin de ses souvenirs fleuris et ensoleillés et referme la porte doucement, derrière nous, pour nous recevoir au cocon de son cœur, nous protégeant des pierres fendues.

    Elle nous ballade encore dans ses rêves-paysages bleu-vert, aux couleurs sinueuses qui s’étirent en méandres soyeux dans sa mémoire étonnée.

    Les poèmes de Nathalie Villalba virevoltent, tourbillonnent et se posent sur le rebord de notre fenêtre. Nous les lirons dans nos fauteuils-nuages, au coin de l’âtre de l’hiver.

  • Passe-passe -- Martine Lombard

    Couv passe passeDans son recueil de nouvelles Passe-passe, Martine Lombard nous rapporte des témoignages historiques propres à nous plonger dans le contexte sociologique complexe du temps des deux Allemagnes.

    Les conflits politiques opposant l’Est à l’Ouest furent à l’origine de tragédies humaines que l’auteure réussit à décrire avec sincérité, c’est-à-dire sans complaisance, mais aussi sans dramaturgie excessive.

    Comment rester insensible au récit : de ces jeunes filles astreintes aux camps des pionniers ? De ces mariages blancs consentis pour se libérer de la dictature ? De cette sensation d’abandon de ses racines ?

    On ne peut que partager la détresse des personnages dépeints avec art dans cette fresque.

    Résumé :

    Quitter son pays. En découvrir un autre. Rêver. S’adapter. Lutter. Changer. Se souvenir. Revivre. Transmettre. Avancer…
    Les personnages des treize nouvelles de ce recueil arrivent à un tournant de leur vie. Jeunes femmes qui fuient l’Allemagne de l’Est, pères de famille en perdition, cadre commercial en plein burn out, mère modèle qui dérape, adolescente dans un camp d’entraînement… Ces histoires nous font partager leurs pensées les plus intimes, leurs doutes, leurs espoirs avec tendresse, malice et humanité.

     

  • Un quelque part entre deux gares - Dominique Dejob

    Couv quelque part entre deux gares 1

    La folie des sens en éveil

    Violaine, vilaine, mauvaise graine… Autant de rimes en haine qu’Alice veut oublier. Aujourd’hui, elle tire un trait sur son passé. Elle va tout gommer ; effacer jusqu’au présent et se bâtir un nouveau futur. À commencer par son visage sur la photo rituelle où chaque année, elle apparaît épanouie avec ses amis.

    4h43. C’est le temps qu’il lui faut pour s’évader. Vers le sud. Pour changer de vie.

    Oh, Alice ne s’attend pas à des merveilles. Elle entend les mises en garde, les alertes, les reproches martelés par sa voix intérieure. Elle sait la résistance des souvenirs imprimés dans sa mémoire, inséparables comme l’oiseau tatoué sur son épaule.

    Elle doit pourtant disparaître. Tout oublier. N’emporter avec elle que le goût des croissants au beurre, dégustés dans la fraîcheur d’un dimanche matin. Ne garder dans les yeux que la danse amoureuse des mésanges, le vol en piqué libre des martinets, les geais aux couleurs bigarrées, les cieux étoilés. Respirer le silence. Sentir la caresse du soleil, s’enivrer de vent, boire la pluie. Et se nourrir encore du chant bleu des oiseaux.

    Bien sûr que l’inconnu lui fait peur, bien sûr qu’elle va crever de remords. Elle est encore tout habillée d’amitié, d’amour, de haine… Mais aujourd’hui elle sait que seul ce départ violent donnera enfin un véritable sens à sa vie.

    Résumé :

    Elle la coupable, eux les victimes, c’est ce que tout le monde pensera.

    Lorsqu’on est mère et épouse, peut-on partir et laisser derrière soi ceux qui vous aiment ? Un beau matin, Violaine disparaît sans dire Adieu. Pour tout bagage, un sac qui contient juste de quoi survivre quelques temps. Aucun papier d’identité.

    La vie de ceux qui restent devient un enfer : incompréhension, culpabilité, sentiment de trahison. Pour le mari, pas de pardon possible. Pour Perrine, l’obsession de retrouver sa mère.

    La vie de celle qui est partie devient une trajectoire erratique entre deux lieux, entre deux rencontres. Elle ne s’appelle plus Violaine qu’elle a abandonnée en se rebaptisant Alice. Mais peut-on se fuir soi-même comme on fuit les autres ? Peut-elle bousiller sa mémoire comme elle a détruit son téléphone portable ? Plus ses pas la portent vers un ailleurs, plus Alice doute : et si ce quelque part était l’ici qu’elle a quitté ?

    Lorsqu’elle trouve enfin sa réponse, elle est projetée dans un ailleurs qu’elle n’avait pas imaginé.

  • Le cheval et la plume - Jacques Papin

    Couv le cheval et la plume 1

    Une plume légère comme la caresse d’un enfant sur l’encolure

    Nombreux sont les auteurs ayant eu à cœur de démontrer que le cheval est la plus belle conquête de l’homme. Quelle ambition vulgaire ! Derrière laquelle se cachent l’appropriation, la domination, la soumission…

    C’est avec une grande sagesse que Jacques Papin laisse la parole à ses frères. Car il est lui-même un cheval, j’en suis à présent certain. Membre d’une famille attachante, débordant d’amitié, d’humilité, de dignité.

    Tour à tour, s’expriment le courageux, l’élégant, le romantique, le farouche, le robuste. Mais aucun couard. Chacun vit pleinement son existence qu’il partage avec celui qu’il considère comme son maître et son ami, de manière inconditionnelle, entière, acceptant son sort jusqu’à la mort.

    Les mots et les sentiments que l’auteur prête à l’étalon personnifié, les liens qu’il décrit entre lui et Alexis L’Hotte ou Nuno Oliveira vont bien au-delà des conseils livrés dans les manuels d’équitation. Plus qu’un recueil d’histoires équines, Le cheval et la plume est un hommage à l’amitié.

    Résumé :

    Qui l’eut cru ? Qui aurait pu imaginer qu’ils étaient capables de prendre la plume pour exprimer leurs sentiments à travers la réalité de vies parfois bien différentes ?

    Du cheval de caverne au cheval de troupeau,
    Du cheval de guerre au cheval de roulotte,
    D’un cheval de course au cheval de haute-école,
    Du cheval de joie au cheval vendu et revendu,

    Tous ces chevaux et bien d’autres encore nous racontent les histoires qui ont fait leur destinée. Ceci à travers des récits où aucun mors ne les contraint, aucun éperon ne les force à obéir.

    Laissons-les exprimer leurs vérités à leur guise en leur laissant les rênes sur le cou, et soyons heureux de nous rapprocher d’eux un peu plus.

  • Les fleurs vénéneuses du mâle - Laurette Autouard

    Couv fleurs du male

    Dans un texte riche de sensations et de sentiments, Laurette Autouard sait garder modestie pour rendre hommage à Charles Baudelaire.

    À Travers Vincent, elle met en scène l’Albatros, englué dans ses contradictions et ses incertitudes, qui se débat pour s’éloigner vite d’un passé meurtri, pour voir fuir le présent douloureux, pour enfin renaître et voler majestueux vers un bonheur radieux.

    En aura-t-il le temps ? Car s’il est capable de freiner exagérément son pas lorsque la douleur s’installe, le temps poursuit sa course inexorable jusqu’à ce que la mort vienne.

    La mort, c’est celle de deux jeunes filles cueillies à la fleur de l’âge. Les roses ont quelquefois un parfum cruel. Que dire alors, quand l’assassin utilise leur fragrance pour accomplir ses meurtres ?

    Félicie Hoareau, commissaire expérimentée, et son adjoint Bertrand Schiappani, dont la fille Élodie est amie des victimes, s’investissent corps et âme pour confondre le criminel. C’est une course contre le temps. Ils craignent de découvrir une nouvelle victime qui porterait, épinglé sur sa peau, un nouveau vers macabre extrait des Fleurs du mal : Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir.

    Résumé :

    Dans l’appartement de la victime Marion Varten, la commissaire Félicie Hoareau, une joviale quadragénaire réunionnaise, s’affaire aux côtés de la police scientifique. Dès le premier constat, les circonstances de la mort ont semblé suspectes.

    Dans la minuscule chambre sans fenêtre où le corps est allongé, l’air est irrespirable. Un diffuseur d’huile essentielle est posé à même le sol. Rien ne semble avoir été dérangé dans l’appartement. Pas de trace de médicament ou de drogue qui pourrait laisser penser à un suicide ou à une overdose. Pas d’ordinateur, ni de téléphone portable.

    Sur la table de la cuisine trône une corbeille de roses rouges insolites et un étrange extrait d’un poème de Baudelaire.

    De Marseille à Grasse une enquête haletante au dénouement surprenant…

  • Puits d'ombre - Isabelle Pons

    Couv puits d ombre

    Francine et Jean ne sont pas des amis intimes, même s’ils se sont côtoyés de très près, pendant plusieurs années. À la ferme des Genêts, avec Adama, François, Patricia et les autres… ils vivaient en babacools, plus ou moins amoureux, plus ou moins amants les uns des autres.

    C’est dans cette ferme que l’on retrouve deux squelettes, au fond d’un puits découvert au hasard des travaux de rénovation. Francine, qui encore enfant, avait connu les lieux habités par Camille Blanchard et sa vieille maman Thérèse, ne se souvient pas d’y avoir vu un puits. Cependant, Jean comme elle ne peuvent s’ôter de l’esprit que l’un des corps est peut-être celui de François dont le départ subit, il y a quarante ans, les avait laissés interdits.

    De l’enquête des deux anciens copains ― comment pourrait-on les désigner autrement ? ― les souvenirs enfouis d’un passé ancien finiront par ressurgir du puits de la ferme des Blanchard.

    Avec une agilité remarquable, l’auteure donne corps et esprit à des personnages pleins de vie. Ils sont réellement empreints des souvenirs qu’ils portent comme des couches de peau successives. Francine est à la fois l’enfant, l’adolescente et l’adulte. Jean agit encore en jeune séducteur, dans son vieux corps malade. D’ailleurs, Isabelle Pons nous le dit, lorsqu’ils arpentent les départementales entre Poitiers et Traversonne à bord de la vieille Ford, « S’ils avaient un accident, on les prendrait pour un couple de vieux babas. »

    Résumé :

    Janvier 2013. Un simple entrefilet à la rubrique « faits divers » d’un quotidien de la presse locale. Deux squelettes viennent d’être retrouvés dans le puits désaffecté d’une ancienne ferme des environs de Poitiers. Des meurtres ? Sans doute… Mais le plus récent aurait été commis près d’une quarantaine d’années plus tôt.
    Un « cold case » vite classé par la police après quelques investigations qui n’aboutissent à aucune piste.
    Pourtant certains se souviennent… Du « bon vieux temps » où ils ont vécu dans cette ferme au sein d’une bande de jeunes animés d’un idéal communautaire à la mode à l’époque. Le bon vieux temps vraiment ? Francine Jamin et Jean Nodier n’ont jamais oublié la disparition aussi soudaine qu’inexpliquée de François, l’un d’entre eux. A-t-il fui vers les Etats-Unis pour vivre pleinement une homosexualité difficile à assumer dans la France giscardienne des années 70 ?
    Et s’il n’avait jamais quitté la ferme ?
    Afin d’entrevoir la vérité, Francine et Jean devront affronter le passé et ses fantômes. Une quête initiatique pour ces âmes tourmentées par la culpabilité…